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lundi 29 mars 2021

Les habitants de Pompéi sont morts en 17 minutes pendant l'éruption du Vésuve !

 

Les habitants de Pompéi sont morts en 17 minutes pendant l'éruption du Vésuve !











Vivant à moins de 10 km du cratère du Vésuve, les habitants de Pompéi sont morts asphyxiés en quelques minutes après l’explosion. © foundin_a_attic, Flickr                             




Comme en témoignent les corps des victimes retrouvés pétrifiés à Pompéi, l’éruption du Vésuve en 79 après J.-C. a pris les habitants par surprise. Contrairement aux idées reçues, ils n'auraient pas été submergés par la lave, mais asphyxiés par les cendres et le gaz toxique. Une mort particulièrement rapide et pénible : les victimes auraient été décimées en moins de 17 minutes, selon une étude parue dans la revue Scientific Reports.

Les chercheurs ont mesuré la vitesse d'écoulement pyroclastique, le flux dense de morceaux de lave solidifiée, de cendres et de gaz chauds émanant du volcan juste après son explosion. Le nuage mortel « avait une température de plus de 100 °C et était composé de CO2, de chlorures, de particules de cendres incandescentes et de verre volcanique », explique Roberto Isaia, chercheur à l'Observatoire du Vésuve au National Institute of Geophysics and Volcanology (INGV) et principal auteur de l'étude. Il aurait englouti la ville pendant 17 minutes, suffisamment longtemps pour que les habitants périssent étouffés.

« Ces 17 minutes à l'intérieur de ce nuage infernal ont dû être interminables, atteste Roberto Isaia. Les habitants n'ont même pas eu le temps d'imaginer ce qui se passait. Les Pompéiiens vivaient avec des tremblements de terre, mais n'avaient pas connu d'éruptions. Ils ont donc été pris par surprise ». Seule une dizaine de personnes en auraient réchappé... pour mourir quelques minutes plus tard à cause de la pluie de lapilli tombée sur Pompéi après l'éruption.

samedi 27 mars 2021

SCIENCES - En vidéo,10 ans d'activité du Soleil filmés par une sonde de la Nasa

 














Pour les 10 ans de son satellite d'observation du Soleil SDO, la Nasa publie un magnifique timelapse couvrant presque tout un cycle d'activité solaire. Regardez notre Étoile fulminer, vibrer, tourner et aussi s'apaiser avec le temps. Une vidéo qu'on ne se lasse pas de regarder.


Toujours actif, 25 ans après son lancement, le satellite Soho regarde le Soleil sans discontinuer à travers sa large palette d'instruments. Et il n'est pas le seul : SDO (Solar Dynamics Observatory), qui fête cette année une décennie dans l'espace, ne le quitte pas non plus des yeux, et cela avec un rythme et une résolution bien supérieure à son prédécesseur.

Songez que depuis 2010, la Nasa a collecté quelque 425 millions d'images en haute résolution afin de mieux connaître l'astre solaire et ne rien rater du spectacle de son activité, et engrangé au total 20 millions de gigabytes de données. Des chiffres impressionnants, à la hauteur des images à couper le souffle que nous transmet en continu SDO.
À l'occasion de cet anniversaire, la Nasa vient de publier un superbe montage couvrant ses 10 premières années d'observation dans l'extrême ultraviolet (longueur d'onde 17.1 nanomètres) en accéléré. On y voit ainsi la couronne solaire.

À noter que 10 ans, cela représente presque la totalité d'un cycle solaire dont la durée moyenne est de 11 ans. D'ailleurs, vous remarquerez que les régions du Soleil les plus brillantes, les régions actives -- lesquelles correspondent aux fameuses taches sombres qui maculent la surface visible de notre étoile --, sont de moins en moins nombreuses au fil du temps, surtout à mesure qu'on se rapproche du cycle 25. On sent bien le ralentissement de l'activité dans la deuxième partie de la vidéo.

vendredi 7 février 2014

Infos - Découverte des plus anciennes traces de pas hors du continent africain.

Infos - Des plus anciennes traces de pas hors du continent africain.
Les plus anciennes traces de pas humains jamais découvertes en dehors du continent africain ont été mises à jour sur la côte Est de l'Angleterre, a annoncé vendredi au British Museum à Londres l'équipe de chercheurs, rapporte l'AFP. 

Vieilles de 800.000 ans, les empreintes, d'adultes et d'enfants, ont été trouvées en bord de mer à Happisburgh dans de la boue d'un ancien estuaire. 

Il existe seulement deux sites plus anciens et ils sont situés tous les deux en Afrique: à Laetoli en Tanzanie, où on a retrouvé des traces datées de 3,5 millions d'années et à Koobi Fora au Kenya (1,5 millions d'années). 

Les chercheurs ont trouvé les traces de pas par marée basse et se sont empressés de les photographier au plus vite avant que la mer ne revienne les effacer. 

Ils ont ensuite reconstitué les clichés en 3D sur lesquels ils ont alors identifié des traces d'adultes et des empreintes plus petites, appartenant probablement à des enfants. 

« C'est clairement une cellule familiale plutôt qu'un groupe de chasseurs », a déclaré Nick Ashton du British Museum qui estime que ces ancêtres mesuraient entre 90 cm et plus de 1 mètre 70. 

Mais l'identité précise de ceux qui ont laissé ces traces reste inconnue. Selon Chris Stringer du Natural History Museum, ils pourraient s'apparenter à l'espèce du « Homo antecessor », dont des restes ont été trouvés à Atapuerca en Espagne.

vendredi 24 janvier 2014

Astronomie - VIDÉO. Survolez le "grand canyon" martien.

Astronomie - VIDÉO. Survolez le "grand canyon" martien.
L'Agence spatiale européenne dévoile une nouvelle vidéo de cinq minutes réalisée à partir d'images 3D prises par sa sonde Mars Express. 
Pour célébrer les dix ans des premiers clichés réalisés par sa sonde Mars Express, en service depuis 2003, l'Agence spatiale européenne (ESA) vient d'offrir aux internautes un nouveau survol vidéo de la planète rouge de cinq minutes, en couleur et en 3D. Le film, produit par le Groupe de sciences planétaires et de télédétection de l'Université libre de Berlin, se déroule dans une vaste plaine, creusée de canyons, appelée Kasei Valles. Basé sur une mosaïque de 67 images, il permet d'embrasser une zone de 1,55 million de kilomètres carrés - l'équivalent de la Mongolie - qui s'étend sur 987 kilomètres du nord vers le sud (19-36° N) et 1 550 kilomètres d'est en ouest (280-310° E). Là se dévoile l'un des plus importants systèmes de chenaux d'écoulement jamais découvert sur Mars, résultat d'inondations spectaculaires.
Le travail de l'eau liquide: 
"Kasei Valles se sépare en deux bras principaux qui entourent une vaste île de terrain fracturé - Sacra Mensa - qui culmine à deux kilomètres au-dessus des canaux qui en font le tour. Cet affleurement robuste a résisté à l'épreuve du temps alors que les matières moins résistantes ont succombé à la puissance érosive de l'eau s'écoulant à haut débit", explique l'ESA dans un communiqué. Un peu plus bas, en aval, les crues ont gommé toute évidence du cratère Sharonov de 100 kilomètres de diamètre en faisant s'effondrer son mur sud. Autour du cratère, de nombreuses petites îles s'élèvent au-dessus du lit de la rivière, témoignant du fait que l'eau a contourné ces obstacles naturels. Car, si la sonde d'une longévité exceptionnelle (sa mission devait initialement durer deux ans) du rover Curiosity lui a confirmé la présence d'eau à la surface de Mars dans le passé, Mars express avait déjà permis de le suspecter très fortement. 
SURVOLEZ Kasei Valles grâce à la vidéo de l'ESA :

vendredi 17 janvier 2014

science - Découverte d'une fourmi ninja esclavagiste.

science - Découverte d'une fourmi ninja esclavagiste.

Une espèce de fourmi, qui capture des cousines pour les réduire en esclavage en usant de techniques d'infiltration dignes des ninjas, a été identifiée aux Etats-Unis par des biologistes allemands.


Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d'espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts, a été baptisée «pilagens», qui signifie «pillarde» en latin, en raison des raids qu'elle lance sur des fourmilières d'autres espèces pour se procurer des esclaves. Mais contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d'Amazonie, qui peuvent déployer jusqu'à 3000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens privilégie la furtivité et une grande économie de moyens. 
Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux-forts: murs épais et entrée unique d'un millimètre de diamètre, facile à défendre. La cible rêvée pour la «fourmi pillarde», dont la petite taille (2,5 mm en moyenne) limite son rayon d'action à quelques mètres carrés de sol boisé. A une attaque massive ou un siège prolongé, coûteux en temps et en vies, la petite esclavagiste préfère la furtivité et l'infiltration. 
                                                            Camouflage chimique 
Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l'éclaireuse qui aura découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie et emploient un camouflage chimique pour passer inaperçues. En général, lorsqu'une fourmilière est attaquée par des ennemies, cela s'achève par une lutte acharnée, souvent à mort. Mais, curieusement, les biologistes de l'Université de Mayence et du Muséum d'Histoire naturelle Senckenberg de Görlitz, deux institutions allemandes, n'ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes. 
Non seulement leurs victimes ne se défendent pas, mais elles laissent l'adversaire emmener librement des larves, voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte. Les fourmis esclavagistes sécrètent tout simplement des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs cibles de les identifier en tant qu'ennemies, a révélé l'étude, publiée par la revue en ligne ZooKeys. 
Toutefois, il arrive que les intruses soient démasquées malgré leur camouflage chimique. Elles ne sont pas pour autant prises au dépourvu. Ninjas jusqu'au bout, elles savent aussi frapper là où ça fait mal: avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, là où la carapace est molle. La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide, qui se traduit par un taux de mortalité compris entre 5% et 100% dans les colonies attaquées, avec des pertes quasi nulles chez les pillardes, assurent les chercheurs.

Espace - UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ÉTOILES HYPERVÉLOCES DÉCOUVERTE.

Espace - UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ÉTOILES HYPERVÉLOCES DÉCOUVERTE.
Une nouvelle catégorie d’étoiles hypervéloces, ces étoiles qui se déplacent si rapidement qu’elles peuvent se libérer de l’attraction gravitationnelle de notre galaxie, vient d’être découverte par une équipe internationale d’astronomes. Un résultat publié le 1er janvier 2013 dans la revueAstrophysical Journal
Au nombre de 20, ces étoiles découvertes par l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues ont suscité la surprise de ses découvreurs. En effet, si l’existence d’étoiles hypervéloces était déjà connue (lire « Des étoiles « hypervéloces » aux confins de la Voie lactée »), ces nouvelles étoiles hypervéloces sont très différentes de celles qui avaient été précédemment identifiées. Et pour cause, puisque les étoiles hypervéloces qui avaient été identifiées jusqu’ici avaient toutes pour origine le centre de la Voie lactée, ce qui n’est en revanche pas du tout le cas de ces 20 nouvelles étoiles. 
Or, le fait que ces 20 étoiles hypervéloces n’aient pas pour origine le centre de la Voie Lactée pose un problème théorique. En effet, l’hypothèse qui prévalait jusqu’alors pour expliquer l’existence des étoiles hypervéloces (celles provenant du centre de la Voie Lactée) ne fonctionne pas pour ces nouvelles étoiles. Et pour cause, puisque cette hypothèse énonce que les étoiles hypervéloces sont des étoiles qui évoluaient à l’origine en paire dans un système dit « binaire » (une étoile binaire est un système de deux étoiles orbitant autour d’un centre de gravité commun) à proximité du trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie : lorsque l’une des deux étoiles de la paire s’approche un peu trop près du trou noir, elle est absorbée par celui-ci, et transfère alors son énergie cinétique à sa compagne qui se retrouve alors brusquement éjectée vers les confins de la galaxie. 
Une hypothèse qui, on le comprend, ne peut absolument pas s’appliquer aux 20 nouvelles étoiles hypervéloces découvertes par l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues : n’ayant jamais résidé au centre de la Voie lactée, là où réside le trou noir supermassif de notre galaxie, elles ne peuvent donc pas avoir été éjectées par ce dernier. 
De ce fait, une question se pose : si ces 20 nouvelles étoiles hypervéloces ne proviennent pas du centre de la Voie lactée, là où la présence du trou noir supermassif a pour effet d’expulser régulièrement des étoiles vers l’extérieur de la galaxie (les astrophysiciens pensent que ce phénomène se produit une fois tous les 100 000 ans environ), quel est donc le mécanisme qui est à l’origine de leur brutale éjection ? 
Une énigme que l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues espèrent bien résoudre prochainement…

jeudi 16 janvier 2014

Science - LE MYSTÈRE DE LA CHAÎNE JAILLISSANT DE SON BOCAL RÉSOLU.

Science - LE MYSTÈRE DE LA CHAÎNE JAILLISSANT DE SON BOCAL RÉSOLU.
Le mystère de la chaîne de perles jaillissant de son bocal a été résolu par John Biggins et Mark Warner, deux chercheurs en physique de l'université de Cambridge. Leur étude, intitulée «Understanding the chain fountain» («Comprendre la fontaine de chaîne»), a été publiée le 15 janvier 2014 sur le site Proceeding of the Royal Society A.
Tout a commencé quand, rapporte Nature, Steve Mould, présentateur scientifique de la BBC, a publié une vidéo en février 2013 intitulée «Autosiphonnage de perles». On y voyait une chaîne qui défiait tout ce que l'on pensait savoir de la pesanteur et de la chute des corps depuis Newton: elle jaillissait d'un bocal par le haut, au lieu de tomber vers le bas. Steve Mould supposait que le phénomène était dû à l'inertie des composants de la chaîne qui, attirés par la vitesse de la chute, suivent tous la même trajectoire passant bien au-dessus du rebord du bocal, un peu comme évoluerait une balle lancée en l'air. 
Cette hypothèse est fausse, explique Nature. En effet, si le comportement particulier de la chaîne était dû à l'inertie, la hauteur atteinte au sommet de la trajectoire serait constante. Hors, elle fluctue. Il ne s'agit pas plus de magnétisme des billes, comme certains ont pu le croire, ce que rappelle John Biggins dans le Huffington Post. 
La solution réside en fait dans la structure de la chaîne: elle est composée de barrettes, elles-mêmes faites de trois petites perles reliées entre elles par deux connecteurs. 
Quand un des bouts de la chaîne est prélevé, la barrette monte, donc, mais tourne aussi, entraînant les autres. En réaction, l'autre bout de la chaîne pousse vers le bas, ce qui provoque cette trajectoire ascendante, au lieu d'un simple glissement de la chaîne le long de la paroi. 
L'étude a été réalisée en collaboration avec le Rutherford School Physics Partnership, un programme britannique proposant des supports de cours et d'activités en sciences physiques de niveau lycée, explique le Daily Mail. 
Cependant, le Huffington Post précise que la découverte aura d'autres applications, notamment en ingénierie spatiale, capturer un satellite avec une chaîne se déployant toute seule permettant par exemple une économie de poids, de place et d'énergie.

samedi 4 janvier 2014

Sciences - Des scientifiques japonais font voler des objets grâce au son.

Sciences - Des scientifiques japonais font voler des objets grâce au son.
Trois scientifiques japonais ont réussi à faire léviter et bouger de petits objets grâce à des ondes sonores. Cette technique dite de lévitation "acoustique" leur permet également de contrôler les mouvements de ces objets.

La méthode dite de lévitation acoustique permet de "faire léviter des particules très légères, de petites créatures ainsi que des gouttes d'eau", explique sur son site Internet Yoichi Ochiai, un scientifique japonais de l'Université de Tokyo.

En compagnie de deux autres scientifiques, Takayuki Hoshi and Jun Rekimoto, il est parvenu à faire voler et à contrôler les mouvements de petites particules grâce à l'utilisation d'ultrasons localisés.

L'effet est impressionnant, comme on peut le voir dans la vidéo publiée par les trois chercheurs. Si la technique de lévitation acoustique était déjà connue, elle était limitée à un axe fixe, nous apprend le site spécialisé Gizmodo. Les trois scientifiques sont allés plus loin en permettant un déplacement en trois dimensions des particules volantes.

Avec suffisamment d'énergie déployée, "il est possible de faire voler ainsi différents types d'objets", assurent les chercheurs sur leur site. Et le site Gizmodo de rêver à la sortie -enfin- de l'hoverboard de Retour vers le futur. Allez, nous aussi on y croit très fort.