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samedi 27 mars 2021

SCIENCES - En vidéo,10 ans d'activité du Soleil filmés par une sonde de la Nasa

 














Pour les 10 ans de son satellite d'observation du Soleil SDO, la Nasa publie un magnifique timelapse couvrant presque tout un cycle d'activité solaire. Regardez notre Étoile fulminer, vibrer, tourner et aussi s'apaiser avec le temps. Une vidéo qu'on ne se lasse pas de regarder.


Toujours actif, 25 ans après son lancement, le satellite Soho regarde le Soleil sans discontinuer à travers sa large palette d'instruments. Et il n'est pas le seul : SDO (Solar Dynamics Observatory), qui fête cette année une décennie dans l'espace, ne le quitte pas non plus des yeux, et cela avec un rythme et une résolution bien supérieure à son prédécesseur.

Songez que depuis 2010, la Nasa a collecté quelque 425 millions d'images en haute résolution afin de mieux connaître l'astre solaire et ne rien rater du spectacle de son activité, et engrangé au total 20 millions de gigabytes de données. Des chiffres impressionnants, à la hauteur des images à couper le souffle que nous transmet en continu SDO.
À l'occasion de cet anniversaire, la Nasa vient de publier un superbe montage couvrant ses 10 premières années d'observation dans l'extrême ultraviolet (longueur d'onde 17.1 nanomètres) en accéléré. On y voit ainsi la couronne solaire.

À noter que 10 ans, cela représente presque la totalité d'un cycle solaire dont la durée moyenne est de 11 ans. D'ailleurs, vous remarquerez que les régions du Soleil les plus brillantes, les régions actives -- lesquelles correspondent aux fameuses taches sombres qui maculent la surface visible de notre étoile --, sont de moins en moins nombreuses au fil du temps, surtout à mesure qu'on se rapproche du cycle 25. On sent bien le ralentissement de l'activité dans la deuxième partie de la vidéo.

vendredi 17 janvier 2014

Espace - UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ÉTOILES HYPERVÉLOCES DÉCOUVERTE.

Espace - UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ÉTOILES HYPERVÉLOCES DÉCOUVERTE.
Une nouvelle catégorie d’étoiles hypervéloces, ces étoiles qui se déplacent si rapidement qu’elles peuvent se libérer de l’attraction gravitationnelle de notre galaxie, vient d’être découverte par une équipe internationale d’astronomes. Un résultat publié le 1er janvier 2013 dans la revueAstrophysical Journal
Au nombre de 20, ces étoiles découvertes par l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues ont suscité la surprise de ses découvreurs. En effet, si l’existence d’étoiles hypervéloces était déjà connue (lire « Des étoiles « hypervéloces » aux confins de la Voie lactée »), ces nouvelles étoiles hypervéloces sont très différentes de celles qui avaient été précédemment identifiées. Et pour cause, puisque les étoiles hypervéloces qui avaient été identifiées jusqu’ici avaient toutes pour origine le centre de la Voie lactée, ce qui n’est en revanche pas du tout le cas de ces 20 nouvelles étoiles. 
Or, le fait que ces 20 étoiles hypervéloces n’aient pas pour origine le centre de la Voie Lactée pose un problème théorique. En effet, l’hypothèse qui prévalait jusqu’alors pour expliquer l’existence des étoiles hypervéloces (celles provenant du centre de la Voie Lactée) ne fonctionne pas pour ces nouvelles étoiles. Et pour cause, puisque cette hypothèse énonce que les étoiles hypervéloces sont des étoiles qui évoluaient à l’origine en paire dans un système dit « binaire » (une étoile binaire est un système de deux étoiles orbitant autour d’un centre de gravité commun) à proximité du trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie : lorsque l’une des deux étoiles de la paire s’approche un peu trop près du trou noir, elle est absorbée par celui-ci, et transfère alors son énergie cinétique à sa compagne qui se retrouve alors brusquement éjectée vers les confins de la galaxie. 
Une hypothèse qui, on le comprend, ne peut absolument pas s’appliquer aux 20 nouvelles étoiles hypervéloces découvertes par l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues : n’ayant jamais résidé au centre de la Voie lactée, là où réside le trou noir supermassif de notre galaxie, elles ne peuvent donc pas avoir été éjectées par ce dernier. 
De ce fait, une question se pose : si ces 20 nouvelles étoiles hypervéloces ne proviennent pas du centre de la Voie lactée, là où la présence du trou noir supermassif a pour effet d’expulser régulièrement des étoiles vers l’extérieur de la galaxie (les astrophysiciens pensent que ce phénomène se produit une fois tous les 100 000 ans environ), quel est donc le mécanisme qui est à l’origine de leur brutale éjection ? 
Une énigme que l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues espèrent bien résoudre prochainement…