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dimanche 6 janvier 2013

Science


Le boson de Higgs ou la joie des petites grandeurs

source: http://french.ruvr.ru

La découverte du boson de Higgs, c’est un peu comme la réinvention du tableau périodique du chimiste russe Dmitri Mendeleïev. Le 4 juillet 2012 restera gravé dans l'histoire de la science comme le jour de découverte du boson de Higgs. Les chercheurs optimistes n’ont pas caché leur joie. C’est une véritable « particule de Dieu » qui a été découverte pour eux ! Quant aux pessimistes, ils n’arrêtent pas de répéter que c’est encore tôt pour se réjouir : la particule n’a pas encore prouvé son droit de s’appeler boson de Higgs.

La physique nucléaire possède son propre modèle standard. Le but de cette science – c’est de décrire le monde des particules élémentaires et leurs interactions, explique le docteur en physique et mathématiques Vladimir Erokhine.
« Le modèle standard – c’est comme un bâtiment dans lequel un certain nombre d'éléments garantissent sa stabilité. Si le boson de Higgs n'était pas découvert, ce bâtiment serait remis en question. Tout cela semble théoriquement très logique. C'est pourquoi peu de scientifiques croyaient que cette particule n’existe pas. Elle est l’élément principal de cette théorie ».
Nous sommes habitués que de nouveaux éléments apparaissent dans le tableau périodique de Mendeleïev. Mais peu nombreux sont ceux qui savent que le modèle standard possède exactement le même mode de fonctionnement. Donc si le boson de Higgs a été vraiment trouvé, les calculs des physiciens étaient justes. C’est ce qui explique leur joie.
« Il s'agit d'une particule spéciale, dont on a besoin dans la théorie moderne », analyse le docteur en sciences mathématiques et physiques Oleg Dalkarov dans un entretien à La Voix de la Russie« Elle ajoute de la masse à d’autres particules qui existent dans l’univers. Le mécanisme, qui a été proposé par Peter Higgs, apporte la masse nécessaire à ces particules ».
Cette découverte ajoute non seulement le chaînon manquant dans la théorie, mais expose également de nouveaux domaines de recherche de la science, ajoute Vladimir Erokhine.
« Le boson de Higgs – c’est vraiment la dernière brique dans ce qu'on appelle la théorie standard des interactions fondamentales. Il s'agit d'une découverte importante, mais pas inattendue. Cette théorie décrit correctement la plupart des phénomènes auxquels nous nous retrouvons confrontés. Et la question qui intéresse tout le monde c’est ce qui se trouve au-delà ».
La découverte des scientifiques peut être facilement transposée dans la vie quotidienne, constate Oleg Dalkarov.
« Tous les hommes qui vivent sur Terre sont différents les uns des autres. Ils sont différents par la couleur de la peau, et d’autres particularités. Mais tous les hommes ont aussi des signes génétiques. Ces signes, communs à tous, créent un champ scalaire unique qui interagit avec toute personne, sans distinction de race ou d'appartenance un groupe quelconque. Nous devrions avoir les mêmes signes, car nous sommes tous des humains ».
La découverte du boson de Higgs est devenue une étape importante pour le Grand collisionneur de hadrons. Il a d'ailleurs été construit pour trouver la « particule de Dieu ». Cependant, les chercheurs n’ont toujours pas de preuves qui confirmeraient qu'il s’agit bien de l’élément manquant, regrette Oleg Dalkarov.
« Dans les données publiées récemment, il y a une certaine controverse. Il faut les supprimer pour s'assurer que les fissions de la particule découverte correspondent aux prévisions du modèle standard. Enfin, une affirmation pourrait être faite qu’il y a plusieurs pics dans le spectre des masses et non pas un seul. Donc une image plus compliquée risque de se présenter. Mais à ce jour, il faut s’assurer que la probabilité de désintégration correspond au modèle standard, et que la particule quantique correspond au boson de Higgs ».
Même si l'élément découvert ne sera pas celui auquel on s’attendait au départ, les chercheurs ne vont pas arrêter de se réjouir. Car avec cette découverte, l'image de l’univers devient plus complexe, mais aussi plus intéressante. Et pour comprendre son fonctionnement, de nouvelles théories et expériences devront être mises en place.





vendredi 4 janvier 2013

ESPACE


Une météorite martienne riche en eau


Trouvée en 2011 dans le désert du Sahara, une météorite de 320 grammes, éjectée de Mars voici 2 milliards d’années, contient 10 fois plus de molécules d’eau que d’autres météorites issues de la planète rouge.

La météorite martienne NWA 7034 contient 10 fois plus d’eau que d’autres fragments issus de Mars et arrivés sur Terre.
Crédit : NASA/Enjoy Space

On comptabilise actuellement environ 110 météorites dites martiennes. Cela signifie qu’à l’occasion d’un événement violent des fragments de Mars ont été arrachés et ce sont ensuite «baladés» avant de finir sur Terre. On pense le plus souvent à un astéroïde qui, en s'écrasant sur la planète rouge, a projeté dans l’espace des morceaux de la surface ou de la croute.
Leur origine est certifiée par les scientifiques qui analysent les gaz piégés au sein même de la météorite lors de son expulsion : si ceux-ci sont identiques à la composition de l’atmosphère de Mars telle qu’elle a été mesurée par les sondes au sol Viking, ou plus récemment par le rover Curiosity, alors le précieux caillou obtient son «certificat martien». Ce fut ainsi le cas pour la météorite NWA 2990 qui est exposée à la Cité de l’espace de Toulouse dans le cadre de l’exposition «Explorez Mars» (voir cet article).



Prêtée par le collectionneur Luc Labenne, cette météorite martienne NWA 2990 est visible à la Cité de l’espace. Attention, le parc spatial toulousain ferme ses portes jusqu’au 5 février à partir du 7 janvier.
Crédit : Luc Labenne Météorites.

Mais revenons à la météorite découverte en 2011 dans le Sahara. Immatriculée NWA 7034 (NWA pour NorthWest Africa, comme la NWA 2990 de la Cité de l’espace), son origine géographique sur Mars ne peut pas être déterminée, tout comme les autres «cailloux martiens» qui ont fini par échouer sur notre planète. En revanche, des spécialistes américains ont calculé qu’elle avait été arrachée à Mars voici 2,1 milliards d’années : elle est donc plus ancienne que les autres météorites martiennes. Pour Mitch Schulte qui travaille à la NASA au sein du programme d’exploration de Mars, NWA 7034 est «une pièce de l’histoire de Mars à un moment critique de son évolution dans le temps». Pour parvenir à cette conclusion, l’agence américaine a financé plus d’un an d’analyses rigoureuses accomplies par l’institut des météorites de l’Université du Nouveau-Mexique à Albuquerque, l’Université de Californie à San Diego et l’institution Carnegie à Washington.
Le plus étonnant est que cette météorite dont la composition s’avère d’origine volcanique contient 10 fois plus d’eau que les autres. Les scientifiques pensent à une interaction des roches avec de l’eau au sein de la croute martienne voici 2 milliards d’années. On remarque aussi la présence de macromolécules dites organiques car contenant du carbone. Cela ne signifie pas que ces molécules attestent de la présence de vie (même très simple) sur la planète rouge voici 2 milliards d’années. Mais on sait que la vie, telle que nous la connaissons, se base sur des molécules composées de carbone et d’hydrogène (d’où leur qualificatif d’organique qui prête parfois à confusion). Ce type de molécules a déjà été constaté dans d’autres météorites martiennes, ce qui fait écho à la première analyse d’un échantillon du sol par Curiosity qui a mis en avant la présence de chlore et de carbone. Toutefois, l’équipe scientifique du rover reste prudente et n’exclue par que le carbone puisse être d’origine terrestre (légère contamination avant le lancement). De futures analyses devraient lever ce doute.





SCIENCES

Un lycéen remet en cause la théorie d'Einstein



Un père et son fils résidant à Strasbourg prouvent à eux seuls que la France a encore de la ressource. Le lycéen de 15 ans et son père ont fait une découverte majeure en astrophysique avec d'autres scientifiques : ils ont décortiqué la formation de galaxies naines autour d'Andromède et leur théorie remet en cause les fondements même de la physique depuis Einstein. L'adolescent est à la Une du journal Nature, le magazine scientifique britannique de référence.






Espace


Météorite de 2,1 mlrds d'années découverte en Afrique du Nord

Source: La voix de la russie http://french.ruvr.ru/
Les scientifiques de l'université du Nouveau-Mexique ont découvert une météorite martienne vieille de 2,1 milliards d'années en Afrique du Nord, dans le désert du Sahara.
Elle a été nommée NWA (Northwest Africa) 7034 et surnommée « Beauté noire » (Black Beauty).
L'abondance de molécules d'eau dans cette météorite lourde de 320 grammes fait penser qu'elle se trouvait sur la surface de Mars il y a 2,1 milliards d'années, selon les scientifiques.
La plus vieille météorite au monde est Allan Hills. Elle a été découverte en 1984 en Antarctique. Elle a 4,5 milliards d'années.

jeudi 3 janvier 2013

Espace

Le Soleil a fait un « clin d’œil » à l’humanité après l’apocalypse


© Photo: www.nasa.gov

L’Observatoire solaire de la NASA (Solar Dynamics Observatory) vient de publier une photo du Soleil, en la regardant on peut avoir l’impression que l’astre serait en train de faire un clin d’œil à l’humanité, rapporte ce mercredi le quotidien britannique The Daily Mail.
Cette photo a été prise le 22 décembre dernier, au lendemain de la date charnière, annoncée dans le calendrier du peuple Maya comme la fin du monde. L'effet « clin d'œil » du Soleil est créé par trois tâches sur l’astre qui se sont formées à la suite de l’activité magnétique.
Grâce à ces images, les scientifiques pourront en apprendre davantage sur les processus qui se produisent à la surface de l’étoile la plus proche de la Terre.