AUDIBLE

jeudi 14 mars 2013

lundi 4 février 2013

Le premier ebook daterait de 1935 !

Le premier ebook daterait de 1935 !

En 2007, lorsque Amazon a sorti sa première liseuse Kindle, celle-ci fut perçue comme une véritable révolution dans le monde de l’édition.  Pourtant l’idée de l’ebook ne serait pas si novatrice que cela. Cette technologie aurait été inventée en 1935 et reposait alors sur le principe du projecteur.(Pour en savoir plus)

Espagne, 1949 : une enseignante inventait le livre numérique

Elle avait tout de la ménagère de plus de 55 ans, victime favorite d'Étienne Mougeotte. Pourtant, Ángela Ruiz Robles a conçu quelque chose qui fit beaucoup parler... en 1949. Une sorte de prototype, avec une fonction zoom, permettant aux lecteurs de se concentrer sur une zone particulière de texte. Oui, il semble qu'à l'âge de 54 ans, l'intéressée ait inventé l'ancêtre du lecteur ebook... (Pour en savoir plus)


lundi 28 janvier 2013


ERCIM Fellowship Un programme de bourse post-doctorale (si vous avez moins de huit ans depuis la soutenance de votre doctorat), dernier délais pour postuler 28 février 2013.

mercredi 9 janvier 2013

Espace-astéroïde


L'astéroïde Apophis s'approchera de la Terre mercredi

source:http

L'astéroïde Apophis, qui doit frôler la Terre en 2029 et pourrait éventuellement la frapper en 2036, s'en approchera mercredi 9 janvier, à une distance de 14,4 millions de kilomètres, ont annoncé des astronomes, mardi 8 janvier.

Des scientifiques avaient dans un premier temps évalué à une sur 45, soit 2,7 %, les chances d'une collision catastrophique en 2029 avec la Terre de cet objet céleste découvert en 2004 et qui fait 270 mètres de diamètre et la taille de trois terrains de football.

Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par la NASA à la suite d'un survol rapproché d'Apophis, baptisé du nom d'un démon dans la mythologie égyptienne, avait écarté ce risque, prévoyant désormais un passage le 13 avril 2029 à 22 208 kilomètres de la Terre. Il s'agira de la distance la plus faible jamais observée dans les temps modernes.
OBSERVATION EN TEMPS RÉEL À 1 HEURE DU MATIN
La probabilité qu'Apophis entre en collision avec la Terre en 2036 est d'une sur 250 000, selon les nouveaux calculs de Steve Chesley et Paul Chodas, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, à Pasadena (Californie), basés sur de nouvelles techniques et données. Une précédente estimation évoquait une chance sur 45 000. La plus grande partie des nouvelles données ayant permis de recalculer l'orbite d'Apophis provient d'observations effectuées par l'astronome Dave Tholen et son équipe de l'Institut d'astronomie de l'université de Hawaï. Mercredi, il sera possible d'observer Apophis en temps réel sur le site Slooh.com à partir de 1 heure du matin (heure de Paris) jeudi, accompagné de commentaires et de réponses aux questions du public par le président de Slooh, Patrick Paolucci.://www.lemonde.fr/


mardi 8 janvier 2013

ESPACE-MARS

Curiosity dépoussière Mars

Le rover de la NASA a pour la première fois utilisé sa brosse rotative le 6 janvier. Située 

sur une tourelle au bout du bras robotique, elle permet d’enlever la poussière présente sur 

les roches par zones de 4,5 cm de diamètre.


Source:http://www.enjoyspace.com/
Le 6 janvier, soit lors de son 150ème sol (jour martien) de présence sur la planète rouge, Curiosity a enlevé la poussière qui recouvre cette roche avec son outil DRT.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS
Sur la planète rouge, la poussière est omniprésente. Les contrôleurs du rover Opportunity qui fonctionne toujours après 8 ans en savent quelque chose : les panneaux solaires de l’engin fournissent aujourd’hui bien moins d’électricité puisqu’ils sont recouverts de cette poussière baladée par les vents. Parfois, une forte brise peut nettoyer les panneaux plutôt que les polluer (ce qui a déjà rendu service !), mais l’heureux nettoyage gratuit reste très aléatoire...
Arrivé le 6 août 2012, le nouveau rover martien de la NASA, Curiosity, ne connait pas ce souci : son alimentation électrique dépend d’un générateur qui utilise la chaleur du plutonium-238 radioactif. En anglais, on dit un RTG pour Radiosotope Thermoelectric Generator (générateur thermoélectrique à radioisotope).
En revanche, l’imposant laboratoire mobile de 899 kg reste soumis à la poussière de la planète rouge dès qu’il s’agit d’examiner des roches. En effet, ce qui intéresse le plus souvent les scientifiques, c’est bien la composition de la roche et non celle de la poussière qui la recouvre ! C’est pourquoi les concepteurs de Curiosity ont prévu un outil baptisé DRT (Dust Removal Tool - outil d’enlèvement de la poussière) placé sur la tourelle d’instruments située au bout du bras robotique du rover. Il s’agit d’une brosse dotée de deux petits balais avec des «poils» en acier inoxydable. Son moteur imprime une rotation aux balais qui alors enlèvent la poussière sur un diamètre de 4,5 cm.
Au bout de son bras robotique de 2,1 m de longueur, Curiosity possède une tourelle de 30 kg et 60 cm de large dotée de 2 instruments (caméra MAHLI et spectromètre X APXS) et de 3 outils (brosse DRT, perceuse Drill et CHIMRA chargé de collecter et préparer des échantillons).
Crédit : NASA/Enjoy Space

Simple de conception (en apparence, car il faut tout de même répondre aux exigeantes normes spatiales), le DRT n’en demande pas moins une extrême agilité de programmation. En effet, lorsque les contrôleurs au sol de Curiosity programment son action, ils doivent tenir compte de l’encombrement de la tourelle de 60 cm de large (et d’une masse de 30 kg) qui héberge DRT et d’autres outils et instruments. En clair, il faut éviter de heurter des obstacles en amenant le DRT vers son objectif, car on pourrait ainsi endommager des instruments ou outils.
Avec sa caméra MastCam (positionnée sur le mât), Curiosity a photographié la tourelle située au bout de son bras robotique. La flèche montre l’outil DRT (Dust Removal Tool).
Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS - Enjoy Space

Pour la première utilisation des brosses, les responsables ont donc logiquement choisi une cible facile, soit une roche plate, modérément poussiéreuse et dégagée de tout obstacle. Une fois l’outil maitrisé en «mode facile», il sera toujours temps de se pencher sur des objectifs plus compliqués.

dimanche 6 janvier 2013

Espace


En 2013, deux comètes et deux astéroïdes passeront «près» de la Terre


Le 15 février l'astéroïde 2012 DA14 passera tellement près qu'il pourra faire le bonheur des astronomes amateurs. Quant à la comète ISON, elle devrait être visible à l'oeil nu dès la fin du mois de novembre. Un phénomène rare.

source: http://www.tdg.ch

Lorsque les comètes s'approchent de notre étoile, la chaleur est telle qu'elles rejettent des gaz et une traînée de poussières qui se reflètent dans la lumière du Soleil. C'est ce phénomène que nous percevons comme la «queue» des comètes. 

Dès la semaine prochaine, c'est l'astéroïde 99942 Apophis, baptisé du nom d'une divinité égyptienne du mal et des ténèbres, qui viendra nous saluer. Avec quelque 270 mètres de diamètre et une masse capable de dégager autant d'énergie que 25'000 bombardements atomiques d'Hiroshima s'il heurtait la Terre, ce rocher cosmique porte bien son surnom.
Un astéroïde sous haute surveillance
En 2004, lorsqu'il a été repéré pour la première fois, Apophis avait donné des sueurs froides aux spécialistes qui scrutent le ciel à la recherche de ces menaces surgissant du fin fond de l'espace. Les premiers calculs indiquaient une probabilité de 2,7% pour qu'il percute la Terre de plein fouet en 2029...Tout risque de catastrophe a depuis été écarté par des calculs plus précis. Mais «il y a encore un minuscule risque d'impact» le 13 avril 2036, moins d'une chance sur 250'000, selon la Nasa.
La principale inconnue demeure «l'Effet Yarkovsky», un phénomène découvert par un ingénieur russe au début du XXe siècle. Lorsqu'un corps céleste en rotation s'approche du Soleil, il s'échauffe d'un côté avant de se refroidir lorsqu'il a tourné sur lui-même. Or ces changements de température peuvent provoquer dans certaines circonstances un léger mouvement de l'astéroïde et dévier sa trajectoire, donc peut-être vers la Terre...Les radars de la Nasa seront donc braqués sur Apophis lorsqu'il passera le 9 janvier à environ 14,5 millions de kilomètres.
A l'aide de ces observations, les experts pensent pouvoir réduire encore la marge d'erreur de leurs calculs, et pourquoi pas exclure définitivement tout risque d'impact. L'astéroïde 2012 DA14 est plus petit qu'Apophis (57 mètres de diamètre) mais il va passer bien plus près de nous le 15 février: 34.500 km d'altitude, ce qui signifie qu'il va traverser l'orbite des satellites géostationnaires.«Il s'agira du plus proche survol d'astéroïde qui ait été prédit», explique Mark Bailey, directeur de l'Observatoire d'Armagh, en Irlande du Nord.«Il va passer tellement près que même les astronomes amateurs pourront l'observer, peut-être même avec de simples jumelles», précise-t-il.
Si les astéroïdes sont essentiellement constitués de roche et de métaux, les comètes, elles, sont composées de glace et de poussière. Ces voyageurs solitaires se sont formés à la naissance du système solaire et tournent autour du Soleil avec des fréquences très variables, de quelques années à plusieurs millions.
Retrouvailles après 10 millions d'années
Lorsqu'elles s'approchent de notre étoile, la chaleur est telle qu'elles rejettent des gaz et une traînée de poussières qui se reflètent dans la lumière du Soleil. C'est ce phénomène que nous percevons comme la «queue» des comètes. La première qui nous rendra visite cette année s'appelle 2011 L4, surnommée «PANSTARRS» en raison du télescope de l'Université de Hawaii qui l'a détectée en 2011.
PANSTARRS devrait atteindre son point le plus brillant entre le 8 et le 12 mars, d'après le spécialiste américain des comètes Gary Kronk. Mais c'est encore la comète ISON (International Scientific Optical Network) qui devrait remporter le plus de succès auprès du grand public. D'après certains calculs, ISON pourrait être visible à l'oeil nu juste après la tombée de la nuit à la fin du mois de novembre, un phénomène très rare qui devrait se prolonger pendant plusieurs mois.
ISON est d'autant plus rare que son dernier passage aux abords de notre planète remonte à au moins 10 millions d'années, indique Mark Bailey. «C'est une 'nouvelle comète' provenant de la région du système solaire que nous appelons le nuage d'Oort», s'étendant bien au-delà de l'orbite des planètes et qui marquerait la frontière du système solaire.