AUDIBLE

vendredi 24 janvier 2014

Astronomie - VIDÉO. Survolez le "grand canyon" martien.

Astronomie - VIDÉO. Survolez le "grand canyon" martien.
L'Agence spatiale européenne dévoile une nouvelle vidéo de cinq minutes réalisée à partir d'images 3D prises par sa sonde Mars Express. 
Pour célébrer les dix ans des premiers clichés réalisés par sa sonde Mars Express, en service depuis 2003, l'Agence spatiale européenne (ESA) vient d'offrir aux internautes un nouveau survol vidéo de la planète rouge de cinq minutes, en couleur et en 3D. Le film, produit par le Groupe de sciences planétaires et de télédétection de l'Université libre de Berlin, se déroule dans une vaste plaine, creusée de canyons, appelée Kasei Valles. Basé sur une mosaïque de 67 images, il permet d'embrasser une zone de 1,55 million de kilomètres carrés - l'équivalent de la Mongolie - qui s'étend sur 987 kilomètres du nord vers le sud (19-36° N) et 1 550 kilomètres d'est en ouest (280-310° E). Là se dévoile l'un des plus importants systèmes de chenaux d'écoulement jamais découvert sur Mars, résultat d'inondations spectaculaires.
Le travail de l'eau liquide: 
"Kasei Valles se sépare en deux bras principaux qui entourent une vaste île de terrain fracturé - Sacra Mensa - qui culmine à deux kilomètres au-dessus des canaux qui en font le tour. Cet affleurement robuste a résisté à l'épreuve du temps alors que les matières moins résistantes ont succombé à la puissance érosive de l'eau s'écoulant à haut débit", explique l'ESA dans un communiqué. Un peu plus bas, en aval, les crues ont gommé toute évidence du cratère Sharonov de 100 kilomètres de diamètre en faisant s'effondrer son mur sud. Autour du cratère, de nombreuses petites îles s'élèvent au-dessus du lit de la rivière, témoignant du fait que l'eau a contourné ces obstacles naturels. Car, si la sonde d'une longévité exceptionnelle (sa mission devait initialement durer deux ans) du rover Curiosity lui a confirmé la présence d'eau à la surface de Mars dans le passé, Mars express avait déjà permis de le suspecter très fortement. 
SURVOLEZ Kasei Valles grâce à la vidéo de l'ESA :

Santé - AÏE, Rester assis trop longtemps est dangereux pour la santé.

Santé - AÏE, Rester assis trop longtemps est dangereux pour la santé.


En 2009, 75 % des actifs français travaillaient dans le secteur tertiaire, selon l'Insee. Sur ces 25,6 millions de personnes, il y a fort à parier que la grande majorité passe sa journée dans un bureau, devant un ordinateur… On se doute que rester assis toute la journée n'est pas très bon pour la santé, mais en quoi, exactement ? 
A l'aide de quatre experts, le Washington Post vous explique tout dans une infographie méthodique, qui fait l'inventaire des effets néfastes pour le corps de la position assise ("sitting disease"), des plus évidents, comme le mal de dos, aux plus inquiétants, comme le cancer du colon. 
Ainsi l'on apprend qu'être assis huit heures par jour – la moyenne pour un adulte américain, relève le quotidien – provoque des maux "de la tête aux pieds". Petit passage en revue des réjouissances : maladies du cœur et du pancréas, dégénérescence des muscles, problèmes de circulation, et même… ralentissement du cerveau, parce qu'assis "tout ralentit" ! 

En 2010, une étude de l'American Cancer Society tirait la sonnette d'alarme, affirmant que le taux de mortalité d'une personne assise plus de six heures par jour était 20 % plus élevé que celui d'une personne assise seulement trois heures par jour. 
Mais pas de panique, le Washington Post vous explique comment atténuer tous ces désagréments en adoptant la bonne position et en faisant quelques exercices simples. Suivez le guide :

Et si jamais vous avez la mémoire ralentie – à cause de la position assise ou pas –, le quotidien a pensé à tout : il propose une version .PDF pour imprimer un poster pense-bête. 
Bien sûr, si vous en avez la possibilité, le mieux est de passer moins de temps assis. Selon une étude publiée en 2012 dans le British Medical Journal, les personnes qui réduisent à trois heures la durée passée en position assise par jour gagnent en moyenne presque un an et demi d'espérance de vie.

mercredi 22 janvier 2014

Le saviez-vous? - Notre corps contient environ 0,2 mg d’or !.

Le saviez-vous? - Notre corps contient environ 0,2 mg d’or !.
La plupart de cet or est diffusé dans notre sang. Cependant, vous aurez besoin de saigner 40 000 personnes pour recueillir suffisamment de sang pour avoir 8g d’or. 
Dans quels autres endroits inattendus vous pouvez trouver de l’or ? Eh bien, dans certaines plantes comme le sapin de Douglas et le chèvrefeuille qui absorbent très efficacement l’or du sol. Toutefois, le montant d’argent nécessaire pour extraire l’or de ces plantes n’en vaut pas la peine. 
La mine d’or la plus abondante de la planète est la mer.

vendredi 17 janvier 2014

science - Découverte d'une fourmi ninja esclavagiste.

science - Découverte d'une fourmi ninja esclavagiste.

Une espèce de fourmi, qui capture des cousines pour les réduire en esclavage en usant de techniques d'infiltration dignes des ninjas, a été identifiée aux Etats-Unis par des biologistes allemands.


Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d'espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts, a été baptisée «pilagens», qui signifie «pillarde» en latin, en raison des raids qu'elle lance sur des fourmilières d'autres espèces pour se procurer des esclaves. Mais contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d'Amazonie, qui peuvent déployer jusqu'à 3000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens privilégie la furtivité et une grande économie de moyens. 
Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux-forts: murs épais et entrée unique d'un millimètre de diamètre, facile à défendre. La cible rêvée pour la «fourmi pillarde», dont la petite taille (2,5 mm en moyenne) limite son rayon d'action à quelques mètres carrés de sol boisé. A une attaque massive ou un siège prolongé, coûteux en temps et en vies, la petite esclavagiste préfère la furtivité et l'infiltration. 
                                                            Camouflage chimique 
Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l'éclaireuse qui aura découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie et emploient un camouflage chimique pour passer inaperçues. En général, lorsqu'une fourmilière est attaquée par des ennemies, cela s'achève par une lutte acharnée, souvent à mort. Mais, curieusement, les biologistes de l'Université de Mayence et du Muséum d'Histoire naturelle Senckenberg de Görlitz, deux institutions allemandes, n'ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes. 
Non seulement leurs victimes ne se défendent pas, mais elles laissent l'adversaire emmener librement des larves, voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte. Les fourmis esclavagistes sécrètent tout simplement des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs cibles de les identifier en tant qu'ennemies, a révélé l'étude, publiée par la revue en ligne ZooKeys. 
Toutefois, il arrive que les intruses soient démasquées malgré leur camouflage chimique. Elles ne sont pas pour autant prises au dépourvu. Ninjas jusqu'au bout, elles savent aussi frapper là où ça fait mal: avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, là où la carapace est molle. La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide, qui se traduit par un taux de mortalité compris entre 5% et 100% dans les colonies attaquées, avec des pertes quasi nulles chez les pillardes, assurent les chercheurs.

Espace - UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ÉTOILES HYPERVÉLOCES DÉCOUVERTE.

Espace - UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ÉTOILES HYPERVÉLOCES DÉCOUVERTE.
Une nouvelle catégorie d’étoiles hypervéloces, ces étoiles qui se déplacent si rapidement qu’elles peuvent se libérer de l’attraction gravitationnelle de notre galaxie, vient d’être découverte par une équipe internationale d’astronomes. Un résultat publié le 1er janvier 2013 dans la revueAstrophysical Journal
Au nombre de 20, ces étoiles découvertes par l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues ont suscité la surprise de ses découvreurs. En effet, si l’existence d’étoiles hypervéloces était déjà connue (lire « Des étoiles « hypervéloces » aux confins de la Voie lactée »), ces nouvelles étoiles hypervéloces sont très différentes de celles qui avaient été précédemment identifiées. Et pour cause, puisque les étoiles hypervéloces qui avaient été identifiées jusqu’ici avaient toutes pour origine le centre de la Voie lactée, ce qui n’est en revanche pas du tout le cas de ces 20 nouvelles étoiles. 
Or, le fait que ces 20 étoiles hypervéloces n’aient pas pour origine le centre de la Voie Lactée pose un problème théorique. En effet, l’hypothèse qui prévalait jusqu’alors pour expliquer l’existence des étoiles hypervéloces (celles provenant du centre de la Voie Lactée) ne fonctionne pas pour ces nouvelles étoiles. Et pour cause, puisque cette hypothèse énonce que les étoiles hypervéloces sont des étoiles qui évoluaient à l’origine en paire dans un système dit « binaire » (une étoile binaire est un système de deux étoiles orbitant autour d’un centre de gravité commun) à proximité du trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie : lorsque l’une des deux étoiles de la paire s’approche un peu trop près du trou noir, elle est absorbée par celui-ci, et transfère alors son énergie cinétique à sa compagne qui se retrouve alors brusquement éjectée vers les confins de la galaxie. 
Une hypothèse qui, on le comprend, ne peut absolument pas s’appliquer aux 20 nouvelles étoiles hypervéloces découvertes par l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues : n’ayant jamais résidé au centre de la Voie lactée, là où réside le trou noir supermassif de notre galaxie, elles ne peuvent donc pas avoir été éjectées par ce dernier. 
De ce fait, une question se pose : si ces 20 nouvelles étoiles hypervéloces ne proviennent pas du centre de la Voie lactée, là où la présence du trou noir supermassif a pour effet d’expulser régulièrement des étoiles vers l’extérieur de la galaxie (les astrophysiciens pensent que ce phénomène se produit une fois tous les 100 000 ans environ), quel est donc le mécanisme qui est à l’origine de leur brutale éjection ? 
Une énigme que l’astrophysicien Lauren Palladino (Université Vanderbilt à Nashville, États-Unis) et ses collègues espèrent bien résoudre prochainement…

jeudi 16 janvier 2014

Science - LE MYSTÈRE DE LA CHAÎNE JAILLISSANT DE SON BOCAL RÉSOLU.

Science - LE MYSTÈRE DE LA CHAÎNE JAILLISSANT DE SON BOCAL RÉSOLU.
Le mystère de la chaîne de perles jaillissant de son bocal a été résolu par John Biggins et Mark Warner, deux chercheurs en physique de l'université de Cambridge. Leur étude, intitulée «Understanding the chain fountain» («Comprendre la fontaine de chaîne»), a été publiée le 15 janvier 2014 sur le site Proceeding of the Royal Society A.
Tout a commencé quand, rapporte Nature, Steve Mould, présentateur scientifique de la BBC, a publié une vidéo en février 2013 intitulée «Autosiphonnage de perles». On y voyait une chaîne qui défiait tout ce que l'on pensait savoir de la pesanteur et de la chute des corps depuis Newton: elle jaillissait d'un bocal par le haut, au lieu de tomber vers le bas. Steve Mould supposait que le phénomène était dû à l'inertie des composants de la chaîne qui, attirés par la vitesse de la chute, suivent tous la même trajectoire passant bien au-dessus du rebord du bocal, un peu comme évoluerait une balle lancée en l'air. 
Cette hypothèse est fausse, explique Nature. En effet, si le comportement particulier de la chaîne était dû à l'inertie, la hauteur atteinte au sommet de la trajectoire serait constante. Hors, elle fluctue. Il ne s'agit pas plus de magnétisme des billes, comme certains ont pu le croire, ce que rappelle John Biggins dans le Huffington Post. 
La solution réside en fait dans la structure de la chaîne: elle est composée de barrettes, elles-mêmes faites de trois petites perles reliées entre elles par deux connecteurs. 
Quand un des bouts de la chaîne est prélevé, la barrette monte, donc, mais tourne aussi, entraînant les autres. En réaction, l'autre bout de la chaîne pousse vers le bas, ce qui provoque cette trajectoire ascendante, au lieu d'un simple glissement de la chaîne le long de la paroi. 
L'étude a été réalisée en collaboration avec le Rutherford School Physics Partnership, un programme britannique proposant des supports de cours et d'activités en sciences physiques de niveau lycée, explique le Daily Mail. 
Cependant, le Huffington Post précise que la découverte aura d'autres applications, notamment en ingénierie spatiale, capturer un satellite avec une chaîne se déployant toute seule permettant par exemple une économie de poids, de place et d'énergie.

mardi 14 janvier 2014

Ciel - Le phénomène des trois soleils.

Ciel - Le phénomène des trois soleils.
Cette image prise à Arntfield, près de Rouyn-Noranda (Québec) le 13 décembre 2013 vers 15 h 00. 


On peut y observer «trois soleils»; il s’agit de parhélies, causés par un type particulier de cristaux de glace réfléchissant la lumière de notre étoile. On peut aussi voir sur la photo un cercle parhélique, sous la forme de la ligne qui joint le Soleil (au centre) au parhélie de droite (moins visible à gauche), de même qu’un petit halo (22°) sous la forme d’un cercle autour du Soleil, atteignant le haut de l’image et descendant jusqu’aux parhélies. Il semble y avoir aussi une faible colonne lumineuse au-dessus du Soleil.

Ouvrez l’œil; un tel phénomène n’est pas rare… en fait, même parfois en été!