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jeudi 6 août 2020

Nauru, le pays qui s'est mangé lui-même!

Nauru, le pays qui s'est mangé lui-même!

Cette île du Pacifique possédait l'un des plus hauts niveaux de vie au monde, avant de s'effondrer. C'est l'histoire de Nauru, le "pays qui s'est mangé lui-même".


Voir aussi: BOOK





Les lieux les plus froids du monde


Les lieux les plus froids du monde

Et vous, pourriez-vous vivre sous ces températures ?

mardi 17 juin 2014

Le saviez-vous? - La foudre est 5 fois plus chaude que la surface du soleil !.

Le saviez-vous? - La foudre est 5 fois plus chaude que la surface du soleil !.




La foudre peut atteindre des températures d’environ 30000°C, tandis que la surface du soleil ne peut atteindre qu’environ 5700°C. Ce qui fait que la foudre est 5 fois plus chaude que la surface du soleil. En effet, la foudre n’est pas plus chaude que le soleil lui-même mais juste sa surface qui constitue la partie la moins chaude de notre étoile puisque lorsqu’on pénètre profondément dans son cœur, la température du soleil atteint 15 millions de degrés Celsius grâce aux réactions thermonucléaires exothermiques (fusion nucléaire).

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lundi 9 juin 2014

Infos - Oui ce livre est bien relié avec de la peau humaine. Mais pourquoi?.

Infos - Oui ce livre est bien relié avec de la peau humaine. Mais pourquoi?.

Page 2 | photos images du domaine public libres de droits | Piqsels

Fascinant autant que révulsif: la bibliopégie anthropodermique. Pardon? Rien de très compliqué, il s'agit des livres reliés avec de la peau humaine.

Cette pratique est bien réelle et Harvard vient de confirmer qu'elle détient un exemplaire de cette pratique: la copie des Destinées de l’âme, une méditation du Français Arsène Houssaye, détenue par la Houghton bibliothèque est bel et bien recouverte de chair humaine, indique le site The Verge. Les tests sont formels, assure le conservateur de la bibliothèque. C’est sûr à 99%.


Note laissée par Ludovic Bouland, page 1. HARVARD


Pourquoi donc appliquer de la peau humaine sur un livre? Cette idée n’est pas le fait de l’auteur lui-même, mais d’un de ses amis, explique l'institution dans un post de blog. Au milieu des années 1880, Arsène Houssaye a présenté son livre à Ludovic Bouland, médecin reconnu et bibliophile. Comme le livre traite de l’âme et de la vie après la mort, le docteur a donc tout «naturellement» relié le livre avec la peau d’une patiente atteinte de troubles psychiatriques et morte à la suite d’une attaque. Le médecin a d’ailleurs pris soin de laisser une note pour expliquer sa démarche.

«Ce livre est relié en peau humaine parcheminée, c’est pour lui laisser tout son cachet qu’à dessein on n’y a point appliqué d’ornement. En le regardant attentivement on distingue facilement les pores de la peau. Un livre sur l’Ame humaine méritait bien qu’on lui donnât un vêtement humain: aussi lui avais-je réservé depuis longtemps ce morceau de peau humaine pris sur le dos d’une femme. Il est curieux de voir les aspects différents que prend cette peau selon le mode de préparation auquel elle est soumise. La comparer par exemple avec le petit volume que j’ai dans ma bibliothèque, Sever. Pinaeusde Virginitatis notis qui lui aussi est relié en peau humaine mais tannée au sumac.»

L’autre ouvrage auquel fait référence le médecin, De integratis & corruptionis virginum notis de Séverin Pineau, a été relié par Marcellin Lortic, un célèbre relieur parisien . A croire que la bibliopégie anthropodermique est un art français par excellence, et pas si rare que ça.

Note laissée Par Ludovic Bouland, page 1. HARVARD


Le terme de «bibliopégie anthropodermique», utilisé pour désigner le livre relié en peau humaine, apparaît au moins dès le XVIe siècle. Cette pratique était assez courante. Les aveux d’un criminel étaient parfois reliés avec leur propre peau. D’autres personnes demandaient aussi à être immortalisé sous forme de livre pour rester avec leur famille ou leur amant. Une version chic du chien empaillé. 

Astronomie - La Lune, née d'une collision entre la Terre et une météorite géante il y a 4,5 milliards d’années.

Astronomie - La Lune, née d'une collision entre la Terre et une météorite géante il y a 4,5 milliards d’années.

La pleine lune REUTERS

Jusqu'à aujourd'hui, il s'agissait d'une théorie parmi d’autres. Elle devient de moins en moins contestable.

La Lune, notre lune, est un corps étranger à la Terre. Des chercheurs allemands ont trouvé de nouvelles preuves pour conforter la théorie selon laquelle le seul satellite de notre planète est né d’une collision entre la Terre et une énorme météorite il y a environ 4,5 milliards d’années. Cet objet céleste, approximativement de la taille de la planète Mars, qui aurait violemment percuté la Terre est appelé Théia.

Jusqu'à aujourd'hui, il s'agissait d'une théorie parmi d’autres. Elle avait le grand mérite d’expliquer notamment l'orbite actuelle de la Lune autour de la Terre. Elle devient aujourd’hui de moins en moins contestable.

Les scientifiques, qui ont publié leurs conclusions dans la revue Science, ont longuement analysé des échantillons lunaires ramenés il y a un demi-siècle par les missions Apollo 11, 12 et 16. Ils ont concentré leurs efforts sur des mesures très précises des ratios d'isotopes d'oxygène, de titane, de silicium sur les échantillons et de les comparer avec ceux de la terre. «Les différences sont faibles et difficiles à détecter mais elles sont bien là», explique Daniel Herwartz, géologue de l'université de Cologne. 

La collision avec la Terre a été si violente et a libéré tellement d'énergie que Théia a fondu, tout comme d’ailleurs une grande partie de l'enveloppe terrestre. Une partie du nuage de roches vaporisées se serait de nouveau agrégée à la Terre et l'autre se serait solidifiée non loin de là, donnant naissance à la Lune. 

«Le prochain objectif est d'établir la proportion de matériaux provenant de Théia se trouvant dans la Lune», explique Daniel Herwartz. Il y a différents modèles, mais ceux qui ont le plus la faveur des scientifiques estiment que la Lune est formée en très grande partie (de 70% à 90%) de matériaux de Théia et seulement de 10% à 30% de matériaux de la Terre. Cela expliquerait la différence entre les ratios d’isotopes d’oxygène, de titane et de silicium entre les matériaux lunaires et terrestres.

Une recherche publiée en 2012 montrait déjà un léger excès de «zinc lourd» découvert dans des roches lunaires rapportées par des missions Apollo, une autre preuve de la théorie de la collision. L’auteur de cette étude était le chercheur Français Frédéric Moynier, de l'université Washington à Saint-Louis (Missouri Etats-Unis).

Science & environnement - Une nouvelle espèce d'insecte trouvée dans de l'ambre fossile.

Science & environnement - Une nouvelle espèce d'insecte trouvée dans de l'ambre fossile.



Vieux de 45 millions d'années, le spécimen a été découvert sur les importants gisements des rives de la mer Baltique.


C'était une belle journée, chaude et humide sur les bords de ce qui n'était pas encore la mer Baltique actuelle (elle était beaucoup plus étendue). Dans la végétation luxuriante de l'époque, presque tropicale même à ces latitudes, les insectes s'affairaient à leurs occupations. Çà et là, les premiers mammifères modernes s'acharnaient à conquérir leurs territoires. Mais les insectes de tous ordres étaient les plus nombreux. Et notre amie, un insecte plat, batifolait à droite et à gauche, quand soudain, sur le tronc d'un conifère, elle se sentit comme «scotchée». Elle (c'est une femelle) venait de mettre les pattes dans la résine qui coulait de l'arbre. Impossible de s'en extraire! Il lui fallut peu de temps pour être totalement engluée et recouverte de résine. Prisonnière d'une «larme des dieux», comme on devait les appeler plus tard. Très rapidement, les substances chimiques acides de la résine pénétraient le corps de l'insecte, le déshydratant (c'est l'inclusion), tout comme le fait un embaumement. Une momie d'insecte datant d'il y a 45 millions d'années, figée et préservée pour l'éternité dans une bulle d'ambre.

C'est ainsi qu'un chercheur autrichien du Tiroler Landesmuseum d'Innsbruck a pu relater, dans le journal Deutsche Entomologische Zeitschrift, la découverte d'une nouvelle espèce d'insecte plat de cette époque, l'éocène, issu de l'ambre de la Baltique. le spécimen a été baptisé Aradus macrosomus, ce dernier terme signalant sa grande taille (du grec makros, «grand», et soma, «corps»). Ceci relativement aux 14 autres espèces déjà décrites. Il mesure presque 1 cm, a des antennes de 2,25 mm de long et présente une foule de détails anatomiques remarquablement conservés, visibles par transparence dans cet ambre jaune, couleur miel. Ce qui permet à Ernst Heiss, l'auteur de l'étude, de conclure qu'il s'agit bien d'une espèce différente de celles qui sont déjà connues.

«Ernst Heiss est sans doute le meilleur spécialiste mondial de ces questions sur ces insectes plats Aradus, estime André Nel, professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, responsable de la collection du Muséum et grand spécialiste lui aussi de la question. Et, effectivement, les arguments qu'il développe semblent assez fiables vis-à-vis des autres insectes de ce genre déjà connus.» Des gisements d'ambre ayant inclus des animaux, insectes, arachnides, fourmis, reptiles et autres, des pollens ou des plantes ont été retrouvés sur tous les continents. L'une des zones les plus riches en ambre fossile est celui de la Baltique, entre Pologne et Lituanie, jusqu'en Russie. L'ambre se présente sous forme de caillou plus ou moins gros, léger, dans une terre sédimentaire bleu suie. Il faut en extraire l'ambre et le polir.

«Il y a deux problèmes majeurs autour de cet ambre et des fossiles qu'il peut contenir, déplore André Nel. Tout d'abord le fait qu'il est exploité commercialement pour des bijoux ou des vernis, ce qui fait que les scientifiques n'ont que peu accès à ces matériaux exhumés. Ensuite parce que le problème des faux, et des faussaires, est bien réel. Et il remonte déjà au XIXe siècle. Il y a un marché pour ces amsbres anciens, et certains n'hésitent pas à utiliser de l'ambre synthétique, ou de l'ambre véritable dans lequel ils font des trous pour y placer des insectes ou autres modernes, et camoufler les trous. Et des centaines d'espèces d'insectes plats modernes existent encore. Mais pour les chercheurs, le problème principal est que nous ne disposons face à une inclusion que de détails anatomiques, souvent saisissants il est vrai, mais pas de données sur la reproduction.» Peut-être un jour André Nel trouvera-t-il dans les abondantes collections du Muséum, des données de ce type…

Espace- Hubble: Une photo inédite et très colorée de l'univers.

La photographie la plus colorée de l'univers prise par Hubble et publiée le 3 juin 2014 par la Nasa et l'Esa.


Espace- Hubble: Une photo inédite et très colorée de l'univers.

ESPACE - Sur ce cliché pris par le téléscope Hubble de la Nasa se trouvent 10.000 galaxies…


L’univers comme vous ne l’avez jamais vu. Mardi, le site du télescope Hubble, géré par l’agence spatiale américaine (Nasa) et l’agence spatiale européenne (Esa), a publié sa photographie la plus colorée de l’univers.

Sur son site, la Nasa explique qu’il s’agit d’un assemblage de 841 images prises entre 2003 et 2012 ciblant un point précis de notre univers situé au sud de la constellation du Fourneau et captant aussi bien les rayonnements infrarouges qu’ultraviolets. Cet assemblage a été travaillé grâce à différents filtres. La photographie, qui affiche plus de 10.000 galaxies, a nécessité 600 heures de temps d’exposition. Elle a été réalisée grâce à une équipe d’une vingtaine de chercheurs.



Capable de capter la lumière visible et les rayons infrarouges émis par les galaxies, Hubble est équipé depuis 2009 d’un dispositif qui permet d’enregistrer les rayonnements ultraviolets. Ces rayonnements sont émis par des corps célestes plus jeunes, nés après les galaxies.

La photographie permet de donner vie, grâce à la lumière renvoyée, à des objets célestes ayant existé il y a 5 à 10 milliards d’années.